 Premier soir, premier contact avec le Maroc sur la place Djema El Fna à Marrakech |  Après un petit déjeuner sur le toit du Riad Omar, on charge les bagages dans une ville quasi déserte (quel contraste avec la veille), et départ à 7h pour une journée de minibus |  On sort de la palmeraie bien mal en point, puis on traverse des paysages arides par des routes rectilignes. Il y a parfois au milieu d'une immense étendue sans bâtiment une famille qui attend au bord de la route |  On remonte ensuite un col par une route très escarpée et recouverte par la neige en hiver. Les paysages sont déjà plus verts qu'autour de Marrakech, La conduite locale donne parfois quelques sueurs froides, mais tout se fait dans le calme et sans insultes. |
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 Vers 15h, pique-nique au bord de l'Assif Assao. Quelques gouttes de pluie et 3 gamins qui nous observent de loin. |  Le Lac de Tislit, qui d'après la légende, a été formé par les larmes d'une jeune femme qui ne pouvait se marier avec un jeune homme d'une autre tribu (qui lui a pleuré formant le lac d'Islit), Il y a depuis lors à Imilchil des rencontres annuelles où les jeunes gens peuvent se courtiser. |  Peu avant Imilchil, nous trouvons le premier bivouac, avec les tentes caïdales et le thé (Attay) nous attend. C'est la dernière fois qu'on voit une route goudronnée avant le retour à Marrakech. |  On n'est pas sur un circuit touristique. Tout au long du trek, nous allons croiser des nomades avec leurs troupeaux. En fait, eux comme nous régissent le parcours en fonction de l'eau, tout le monde se retrouve donc près des sources et des puits. Lahcen et Saïd partent à Imilchil (1h45) pour acheter 2 verres qui ont été cassés pendant le transport. Chez les berbères, quand il faut aller quelque part, on y va, peu importe la distance. |
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 Premier jour de marche, en direction d'Imilchil, une région qui a été désenclavée récemment grâce à l'arrivée de la route goudronnée. |  Les fonds de vallées sont tous très verts. La moindre place un peu horizontale est utilisée pour les cultures, qui serviront ensuite à la consommation des villageois, et aussi à la vente/troc pour se procurer les indispensables thé, sucre, huile et parfois farine pour le pain quand la production locale ne suffit pas. |  |  L'irrigation bien gérée permet d'avoir des champs très verts. Les montagnes sont arides, mais la terre est fertile dès qu'il y a de l'eau. Les peupliers sont cultivés pour les bois utilisé pour la construction des maisons. |
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 Notre guide Lahcen attend le cuisiner Ahmed. Ils passent toue la journée à papoter, de quoi, on ne sait toujours pas. Quand on leur demande: "On se donne des nouvelles...". Ca parle aussi parfois de politique (les élections viennent juste d'avoir lieu), ... |  Le village d'Amerdoul. Les maisons sont faites en terre mélangée à de la paille, puis tassée et séchée. |  |  |
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 Tout au fond sur la colline avec l'antenne, la devise du pays écrite en blanc: Dieu, la Patrie, le Roi. Des fois que le roi soit de passage, bien visible en hauteur. |  Le village d'Oudeddi. Dans l'oued, l'eau et les champs, sur les pentes, le village. |  Les tentes du bivouac nous attendent avec l'Attay. Dans l'oued, toujours ces prés à l'herbe grasse. Quelques petits scorpions blancs se cachent sous les pierres, on n'en verra plus le reste du trek. Au bivouac le soir, les muletiers chantent et dansent en tapant sur des plats métalliques. Ils offrent un collier à Christine pour son anniversaire. |  Le lendemain, la troupe au départ du bivouac. On a toujours autant d'eau, surprise. |
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 |  Les femmes transportent la luzerne du champ au village (qui peut parfois être assez loin). Les hommes font les tâches physiques (creuser, labourer, les maisons...). Les enfants conduisent les troupeaux. |  Une aire de battage: un poteau au milieu, on attache des mules qui tournent en rond en écrasant le blé. |  Le village d'Oulghazi. |
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 Les fenêtres sont souvent ornées de jolis barreaux. |  On achète du coca à l'épicier. Beaucoup d'enfants sont autour de nous à nous regarder. Deux femmes viennent demander des médicaments pour désinfecter les nouveaux nés après la circoncision. |  En sortant du village, des enfants nous suivent (3 nous suivront même jusqu'au bivouac !). |  On commence à entrer dans les gorges de l'Assif Melloul (qu'on suit déjà depuis Imilchil) |
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 Les paysages sont grandioses, de grandes falaises, parfois un air de mini vallée de la mort. |  Après avoir traversée la rivière un certain nombre de fois, on arrive au bivouac. Il y a une petite maison, tenue par quelqu'un qui vend des boissons aux passants. Des filles nomades venues des plateaux en haut font la lessive. |  Le lendemain, grosse journée à descendre les gorges de l'Assif Melloul. Il faut sortir avant midi pour éviter les risques de crues. |  Inch'Allah sur le pont. |
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 Un village troglodyte. En bas, les cuisines, visibles au rocher noir couvert de suie. |  C'est bien plus vert que ce qu'on imaginait avant de venir. |  Champs de maïs à proximité du village de Batli, après 118 traversées de rivière. |  Le bivouac bienvenu, avec Attay et beignets. |
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 Jour 6, petit programme pour se remettre de la veille. |  Les muletiers défont le bivouac. |  |  Montée à un petit col au-dessus de Batli. |
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 La vallée d'Anerghi, avec de belles couleurs ocres, rouges, mauves... |  On redescend dans le village d'Aït Boulmane. |  Arrivée au bivouac vers midi, à la sortie du village. |  On profite de la fraîcheur sous les arbres (figuiers) l'après-midi. Comme chaque jour, il y aura une petite averse vers 15h. |
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 Jour 7, montée sur le plateau d'Anou Ahnad, on part tôt pour éviter les grosses chaleurs. |  On voit de belles vallées en V. L'assif Melloul, toujours. |  |  Les genévriers turifères sont ici de vrais gros arbres. |
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 |  Sur le plateau, on voit qu'il y a (ou qu'il y a eu de l'eau). On croise des bergers, on voit des fermes, des champs... |  |  |
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 Arrivée au lac (qui est en fait une immense flaque d'eau) et au puits. |  |  |  Toute la soirée les nomades avec leurs troupeaux se succèdent au seul point d'eau du coin. Nos muletiers participent à un jeu traditionnel avec des nomades (les hommes forment un cercle et un d'eux se place au centre avec une couverture sur le dos. Les autres doivent le taper sans se faire taper en retour). Les muletiers achètent ensuite un mouton et font de succulentes brochettes. |
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 Jour 8, André oublie son appareil photo au bord du chemin, nous obligeant à un petit aller-retour pour le récupérer. |  Vue sur la vallée de Zaouiat Ahancal, que nous allons rejoindre pour remonter sur le plateau en face. |  Le Djebel Aroudane (la montagne en forme de demi-lune) |  |
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 |  |  |  On croise toujours de nombreuses habitations partout. En passant un collet un berger nous invite prendre le thé dans sa bergerie. |
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 |  Arrivée au village de Tighanimine. Nous bivouaquons sur une aire de battage. C'est l'attraction, les muletiers sont obligés de demander aux enfants de s'éloigner un peu, ils resteront à 10 mètres des tentes presque jusqu'à la tombée de la nuit. |  Jour 9, en quittant le village on passe devant une école assez moderne. |  |
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 Le village de Taghia, peu avant les gorges du même nom. |  Dans les gorges, un air de famille avec les canyons du 06. Il y a également de grandes falaises où des voies d'escalade moderne sont équipées (dont pas mal par Arnaud Petit et Stéphanie Bodet). |  |  L'après midi est très longue jusqu'au village de Zaouiate Ahansal, avec encore quelques traversées de rivières. Les paysages sont grandioses, les champs irriguées encore très verts. |
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 |  A Zaouiate Ahancal, on passe la nuit dans un gîte tenu par un ancien guide que connaît Lahcen (de toutes façons chez les berbères, tout le monde connaît tout le monde, et chacun est soit le cousin, soit le frère, etc....) |  Jour 10, dans le village au petit matin. Une maison traditionnelle ancienne, où logent des familles entières (grosses maisons avec de petites fenêtres et les 4 tours. Les animaux sont au rez-de-chaussée, le fourrage au premier et la famille au second). |  Le souk de Zaouiate Ahancal. |
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 On remonte une rivière asséchée le long du Djebel Aroudane. |  |  |  |
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 |  Bivouac en face du Djebel Azourki. Saïd part au village et revient plusieurs heures après, à pied, un gros carton dans les bras. Nous sommes toujours aussi perplexes, |  Jour 11, il a fait 9° dans la tente, on part avec le bonnet. |  Un four berbère, à côté d'une bergerie. |
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 |  Comme chaque jour, on croise plein de gens, à chaque fois ce sont les salutations berbères avec Lahcen. |  Passage au point culminant (2900 environ) du trek, avant de descendre vers le lac d'Izourar. |  Au fond on voit la chaîne du M'Goun |
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 Le Lac est à sec (il restait encore de l'eau quelques semaines auparavant). |  Au-dessus du bivouac, un refuge à l'abandon. On croise encore de nombreux troupeaux, et pour la première fois depuis le départ à Imilchil, des dromadaires. |  |  |
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 Le Djebel Tagafayt |  Jour 12, photo de groupe au départ du dernier bivouac, après la nuit la plus froide (5° dans la tente) |  |  |
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 La superbe vallée des Aït Bouguemez. |  |  Le gîte de famille El Barrai, avec douches chaudes et hammam |  |
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 |  Petite promenade dans le village de Zaouiate Oulmzy, où habitent Lahcen et certains muletiers. |  L'école. Les peintures proviennent des élections récentes. |  |
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 Nous visitons la maison de Saïd, une très ancienne maison juive où il a fait des peintures de décoration. |  Le lendemain, départ en minibus pour Marrakech, d'abord par une piste. |  |  sur la route nous faisons une courte étape à Sidi Moussa. Il s'agit d'un ancien grenier situé sur une petite colline en haut du village. |
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 Chaque famille avait une petite chambre dans le grenier pour entreposer les graines. Il y a également des tours de guet pour surveiller si un ennemi arrive. Dans ce cas un feu était allumé afin de prévenir les villageois qui pouvaient venir défendre leurs récoltes toutes situées au même endroit. Le grenier disposait également d'une citerne, ce qui évitait d'avoir à chercher l'eau à la rivière loin en contrebas en cas d'incendie. |  Ce grenier a également accueilli un marabout, qui lui a donné son nom: Sidi Moussa |  On traverse encore quelques montagnes... |  ... avant le retour à la civilisation, assez difficile, accentué par la chaleur. |
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 A Marrakech, repas du soir sur la terrasse du Riad Omar. |  Le lendemain, visite de Marrakech, les incontournables à touristes: l'herboristerie du paradis. |  |  On visite ensuite la Medersa. |
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 Les figures géométriques sont magnifiques. |  |  |  |
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 |  Marchand de tapis sur la place Djema El Fna |  Dans le souk |  |
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 |  |  |  Le soir, dans les grillades de la place, la chaleur les fumées, les binious à serpents, beaucoup d'agitation. |
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 Une cigogne qui a oublié de rentrer en Alsace |  A l'aéroport de Marrakech. Les deux derniers jours ont été éprouvants pour les nerfs. C'est à faire, mais vraiment différent du trek, avec un parfum peut-être un peu d'artificiel. Nous avons du mal à comprendre les gens qui viennent ici et y restent toutes leurs vacances. |  Décollage pour Marseille. |  Retour en France ! Nous passons au-dessus de Barcelone la nuit, les lumières forment de jolies figures. |
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