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Mont Viso, 26 et 27 juillet 2005
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A Pian Del Re, les nuages sont de la partie
A Pian Del Re, les nuages sont de la partie
Après 150m, premier petit lac
Après 150m, premier petit lac
L
L'eau est claire, on a envie de plonger
Mais il reste encore plus de 2h de marche
Mais il reste encore plus de 2h de marche
 
Et les sacs sont lourds !
Et les sacs sont lourds !
La marche dans le ciel
La marche dans le ciel
Au colle del Viso
Au colle del Viso
Le Lago Grande Di Viso
Le Lago Grande Di Viso
 
L
L'arête E du Viso nous fait de l'oeil
Au bivouac, au bord du lac
Au bivouac, au bord du lac
L
L'impressionnante face E, haut de plus de 800m

 
Bivouac royal avec table !
Bivouac royal avec table !
Les eaux limpides du Lago Grande
Les eaux limpides du Lago Grande
Au petit matin, Clém vers le Colle delle Sagnette
Au petit matin, Clém vers le Colle delle Sagnette
La face S du Viso, dans laquelle court la voie normale
La face S du Viso, dans laquelle court la voie normale
 
Daniel, Yed et Clém au col des Sagnettes
Daniel, Yed et Clém au col des Sagnettes
On continue à jouer avec les nuages
On continue à jouer avec les nuages
Clémence dans le dédale de l
Clémence dans le dédale de l'approche
Le soleil se lève sur l
Le soleil se lève sur l'arête SE
 
Clém dans le pierrier
Clém dans le pierrier
Clémence : il suffit de suivre les marques jaunes
Clémence : il suffit de suivre les marques jaunes
Dans la face. On aperçoit le Col des Sagnettes en bas de l
Dans la face. On aperçoit le Col des Sagnettes en bas de l'arête SE
Bouh !!
Bouh !!
 
Le bivouac Andreotti
Le bivouac Andreotti
En bas des chaînes du col des Sagnettes
En bas des chaînes du col des Sagnettes
image 27
 
Le recit :

Mardi

Départ de Grasse, en passant par la vallée de la Roya, on se perd un peu en Italie, mais ça donne envie de revenir pour faire un peu de tourisme. On atteint Pian del Re après une route qui devient de plus en plus étroite (la fin ressemble beaucoup à la route de la Bérarde). Beaucoup de nuages, mais pas de cumulus, pluitot les grosses brumes habituelles de la plaine du Pô; On doit rejoindre les autres au refuge Quintino Sella, qui est donné par les panneaux en 2h15.
On remplit donc les sacs et on décolle. En fait l'approche est trompeuse : ça monte fort au début, donc on pense à la vue de l'alti qu'on va exploser le chrono, mais la suite est beaucoup plus longue, avec moins de pente, la fin serpente dans un immense pierrier, le chemin monte et descend sans cesse, et avec la brume on croit arrier plusieurs fois au col du Viso, ce sont autant de déceptions !
On finit quand même par arriver. On passe autour du refuge : personne, on est les premiers. On va donc se placer au bord du lac, on monte la tente tranquillement, on sort les affaires et on se prépare un thé. Je reconnais alors la démarche élancée de Yed sur le sentier qui nous surplombe. Ils vont vite faire le plein d'eau au refuge et reviennent. On se prend un thé, plantage de tente, discussions sur l'itinéraire envisagé (arête E), on s'entraîne sur le bloc à côté de la tente avec les grosses...
Après le repas, on repart faire le plein d'eau et prendre les infos auprès de la gardienne du refuge du Viso, très sympathique, avec un petit accent italien délicieux. La météo est comme aujourd'hui, pas d'orages ni de pluie, les conditions sur la VN sont bonnes, pas besoins des crampons ni des piolets lui ont dit les guides rentrés aujourd'hui même de la course. Quant à la qualité du rocher, "le Viso s'écroule", on sait à quoi se tenir.
Retour au bivouac, discussions, on n'est pas trop chauds pour larête E.
Dodo

Mercredi

On se lève à 4h, le ciel est dégagé plein pot, plein d'étoiles, ça sent bon !!! 30 minutes plus tard, on ne voit pas à 50 mètres. Petite déception, mais on sent les nuages pas menaçants, on part donc avec un petit soulagement sur la VN par le col des SAgnettes : une grosse bavante !! Yed et Daniel on la frite, ils cavalent devant. Il faut dire qu'ils ont intérêt à ne pas trop traîner, puisque leur voiture est garée au Petit Belvédère du Viso, à environ 5 ou 6h de marche du bivouac.
Pour Clémence et moi, le rythme est un peu plus lent. On reste néanmoins ensemble jusqu'à l'attaque de l'escalade, en passant par l'impressionannt col des SAgnettes, équipé de chaînes et qui réclame un bon pied montagnard. Suit le grand pierrier, le névé, puis le bivouac Andreotti, encore un névé, et on attaque toujours sous le regard bienveillant des marques jaunes (tous les 3 mètres) l'escalade de la face.
Se succèdent des parties marchées et des parties d'escalade pas trop délicates, même si souvent raides : de bonnes marches et de bonnes prises de main, on monte décordés, en voyant Yed et Daniel filer bon train vers le haut de la face.
On fini par les perde de vue, et on décide de s'encorder quand les pasasges deviennent un peu plus aléatoires. On vient buter dans un petit dièdre incliné dont le fond est comblé de neige et de glace. Ne pouvant pas mettre de point pour m'assurer, je ne suis aps très chaud. On regarde la montre, les nuages qui nous entourent, la fatigue fait son travail, et on décide de renoncer au sommet pour pouvoir descendre tranquilement (il nous reste encore 4h de route pour rentrer, et on travaille tous les deux le jeudi matin).
On entame donc la descente en assurant au début dans les passages un peu plus difficiles. Yed et DAniel nous rejoignent vers le bas, tous heureux du sommet (depuis lequeul seuls les Ecrins étaient visibles). Ils filent devant droit au bivouac sans nous attendre, motivés par leurs 5h de retour, pendant que Clémence et moi prenons un petit cass-croûte au bivouac Andreotti.
Le reste de la descente se passe pas trop mal, on retrouve les nuages pour de bon au col des SAgnettes. Les pieds souffrent, mais on rejoint le bivouac où nous attendent environ 15 à 20 kg sur le dos. On enfile tout ça, et c'est parti pour la descente, presque aussi longue que la montée (2h).
On rejoint la voiture, enfin, un petit casse croûte, et c'est parti pour le retour, où on ne se perd pas, mais où un accident, puis un énorme camping car nous font perdre pas mal de temps. On aura mis 5h pour rentrer.
On décharge la voiture, douche rapide, et dodo !!

La nuit fut bien trop courte !